Contact de base de la Molasse Rouge oligocène
ravin de Bramefaim (affluent de rive droite du Drouzet, au sud-ouest de Châtillon-le-Désert).

L'angle de discordance des grès bariolés sur les couches du Crétacé inférieur atteint à peu-près 30° (les plissotis qui affectent ces couches sont vraisemblablement dus à un mouvement différentiel, cisaillant, le long de la surface de discordance, à l'occasion du plissement post-Oligocène). Ls grès sont riches en lentilles de conglomérats à matériel exotique, contenant des galets de roches vertes provenant des zones internes alpines)

Marnes nummulitiques, au cœur du synclinal de Saint-Disdier
pentes au sud du village du Gicon, vues de l'ouest depuis les environs de Saint-Disdier en Dévoluy.

Ces marnes à petits bancs de grès rougeâtres représentent un faciès de passage entre les vraies molasses rouges qui recouvrent les grès verts "de Saint-Disdier" et les marnes à globigérines du flysch nummulitique, qui surmontent les calcaires nummulitiques dans les environs de Saint-Étienne (et dans le massif du Pelvoux)

Bancs de molasse rouge oligocène typique
presque démunie de bancs de grès verts (ravin de Rousset en rive gauche de le vallée du Bès au sud de Barles).
En Dévoluy ce faciès n'est que passagèrement réalisé et altéré par l'intrusion de bancs de grès verts ou de conglomérats polygéniques.

Lits de marnes rouges à "rhizocrétions" dans la molasse rouge oligocène
Ces concrétions calcaires verticales sont des traces de racines, qui témoignent d'une sédimentation presque à l'air libre.

Grès de Saint-Disdier : faciès sableux à forts litages obliques
D.937, en aval de l'embranchement de la route du Grand Villard.

intrications de grès verts ("grès de Saint-Disdier") dans la molasse rouge oligocène
versant sud du col du Festre, 500 m au nord de la Cluse (peu en amont du lacet 1280 de la D.937)

Ces affleurements appartiennent au flanc ouest du synclinal de Saint-Disdier - Montmaur

image sensible au survol et au clic

Contact de base des couches éocènes sur le Sénonien (extrémité septentrionale du Dévoluy)
Éperon rocheux de l'"Aiguillette", au nord-ouest du Pic Pierroux (revers nord de la Crête de Pierroux : cf page Faraut), vu depuis l'ouest.

À la base de la succession on trouve des alternances de marnes rouges et de micro-conglomérats. Au dessus du personnage à chemise rouge (désigné par la flèche blanche) se développe une grosse lentille de conglomérats grossiers dont les éléments sont visibles sur le cliché. Noter la différence entre le pendage de l'Éocène et celle du Sénonien, sur lequel le premier repose globalement en onlap, appuyé ici sur une paléopente oblique aux couches et inclinée vers l'ouest.
Il s'agit ici de conglomérats à matériel calcaire d'origine locale (contenant en prédominance des calcaires sénoniens), différents des conglomérats à matériel exotique des molasses rouges.

Les conglomérats grossiers de l'Éocène s'appuient contre le Sénonien par une faille F1 et sont affectés par deux autres failles satellites F2 et F3. s0 désigne des surfaces de stratification remarquables.
F1 est cachetée par l'Éocène hors du champ du cliché et F2 l'et de façon visible.
Au nord (gauche) de F2 un gros banc massif de conglomérats, qui a été basculé lors de son effondrement est recouvert en onlap par les couches suivantes.

Encroûtements siliceux bariolés (dus aux altérations continentales) sur les bancs de calcaires blancs du Sénonien terminal