Basse Maurienne et basse Tarentaise
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Les Aiguilles d'Arves (versant occidental) vues du sud-ouest, d'avion, l'hiver Ces trois sommets sont emblématiques des montagnes de la rive gauche de la Maurienne et se voient presque de tous points des versants de cette vallée. Ils sont sculptés dans une énorme dalle de conglomérats nummulitiques massifs, qui repose transgressivement sur le Jurassique supérieur de la zone ultradauphinoise (pentes couvertes de neige sur ce cliché). |
La Maurienne correspond aux montagnes des deux rives de la vallée de l'Arc, Mais on a exclu de cette section du site la Haute Maurienne, qui correspond à la partie NE - SW du cours de la rivière, située en amont de Modane. Celle-ci se rattache en effet, géologiquement et géographiquement, à la Vanoise. De même les montagnes de rive gauche du cours inférieur de l'Arc (entre Sainte-Marie de Cuines et le confluent Arc - Isère), qui appartiennent à l'extrémité nord du Massif d'Allevard, sont rattachées à la section Belledonne du site, pour des motifs de continuité géologique.
Par contre on a adjoint à cette section les montagnes du revers oriental la crête de partage des eaux entre Arc et Isère. Il s'agit, en aval de Moûtiers, de celles de la rive gauche de la Basse Tarentaise, car elles sont géographiquement très bien séparées de celles du Beaufortain (qui forment l'autre rive). C'est aussi le cas, en amont de Moûtiers, de celles de rive gauche du Doron de Belleville, car elles prolongent à tous égards celles du versant oriental du cours de l'Arc entre Modane et Saint-Michel et se séparent du véritable massif de la Vanoise (auquel on tend, sous l'angle du tourisme, à en rattacher la partie appartenant aux "Trois vallées").
Il convient
de rendre ici un hommage appuyé à Reynold BARBIER
pour le travail qu'il a effectué dans cette région
pendant les années difficiles de 1938 à 1947, au
cours desquelles la guerre et ses suites perturbèrent
grandement le déroulement de son activité de chercheur. Par la qualité et la précision de son exploration du terrain, basé pour la première fois sur des levers au 1/20.000°, ce travail fut à l'époque un véritable modèle pour tous les géologues alpins. Le résultat le plus spectaculaire en fut la carte au 1/50.000° publiée dans sa thèse (voir BARBIER 1948) dont la fiabilité est telle qu'elle a été reprise presque identiquement lors de la parution, 40 ou 50 ans après, des feuilles régulières du B.R.G.M. Les pages de ce site empruntent beaucoup aux résultats de ces recherches même si la manière d'en coordonner les résultats a évidemment subi depuis un certain nombre de retouches. |